Paroles: Jean-Pierre
Ferland.
Musique: Paul
Baillargeon.
1971
À cent mille à l'heure
Sur la route onze
Démaquillé
Sur une 750 c.c.
On pense à rien
On parle à sa roue d'en avant
Ou tu prends la courbe
Ou y'a personne qui la prend
Des bras par devant
Des bras par derrière
La tête en fibre de verre bleu
Vert-bleu
À cent milles à l'heure
Sur la route onze
Hier est au niveau des deux carburateurs
Demain est à fleur de macadam et de caoutchouc
Le beau moment
Entre avoir peur
Et aller jusqu'au bout
Le feu du vent
Le son des deux
Une rose dans le dos
À cent milles à l'heure
Sur la route onze
Y'a des pensées
Qui pardonnent pas beaucoup
Comme un peuplier donne la vie immuablement
Comme il la reprend sur la onze
Par son immobilité
Des bras par devant
Des bras par derrière
La tête ailleurs
Il fait beau
On a modéré
Dans un champ de blé
On l'a dévalé...
À trente mille à l'heure
On s'est trouvé à tout voir de plus près
Pendant que nos chevaux soufflaient
Boujour le jour
Bonjour le ciel
Bonjour les yeux fermés
Son bras dans mon cou
Ma main sur ses jambes
À zéro mille à l'heure
Y'a des pensées
Qui pardonnent pas beaucoup
Comme un besoin de s'arrêter
Boujour le blé
Bonjour le pain
Bonjour le vin de blé
Tout les trois tout-nus
Tous les trois ensemble
Et sous le peuplier
À six cents milles à l'heure
Sur la route onze
Les portes s'ouvrent
Et les oiseaux s'envolent
À six cents milles à l'heure
Sur la route onze
Le bout du monde
Est à portée de soi
Le dimanche en plein été
Les maisons sont comme des sacs de thé
Thé vert...
Ils ont interprété la chanson:
Jean-Pierre
Ferland (1971).
Johanne
Blouin (1998).
Parution initiale:
"Soleil" de Jean-Pierre
Ferland. (1971, Barclay, 80114/80115).